Il n’existe pas de différence entre les poêles à pellets et les poêles à granulés. La traduction de "granulés de bois" en anglais est : "wood pellets". Comme les anglicismes sont devenus phénomènes de mode, on a tendance à les appeler "poêles à pellets". Quand les premiers poêles sont apparus sur le marché français, les pellets étaient importés des Etats Unis et sur les emballages était inscrit " Pellets", c’est certainement aussi pour cela qu’on les appelle "poêles à pellets".

La rentrée marque la fin des températures estivales et nous sommes nombreux à réfléchir aux éventuelles économies que nous pourrions faire en matière de chauffage pour la prochaine saison hivernale. Les poêles à pellets ont beaucoup de succès depuis plusieurs années en France, ils sont esthétiques et font partie de la décoration. Ils sont réputés économiques et rentrent dans la catégorie des énergies renouvelables. Leur vente est boostée par la disparition progressive des chauffages au fioul. Il est possible de bénéficier du Cite (crédit d’impôt pour la transition énergétique), à condition de faire appel à un professionnel agréé.

Se chauffer au bois est la solution la plus économique. Le poêle à pellets se positionnent très bien dans ce mode de chauffage. Il est juste derrière le poêle à bois (buches) au niveau du coup du combustible. Il est plus facile à maitriser et plus facile d’utilisation que le poêle à bois. Son rendement est meilleur et ses émissions très faibles, ce qui permet son utilisation dans les zones urbaines qui sont de plus en plus soumises aux restrictions destinées à protéger l’atmosphère.

Fonctionnement d’un poêle à pellets 

Le poêle à pellets permet de se chauffer à partir d’une énergie renouvelable. Les pellets sont des petits granulés de forme cylindrique obtenus par compactage des déchets de sciage de bois (sciure et copeaux) sans adjonction d’autre produit. Les granulés sont chargés dans le réservoir du poêle et ils sont amenés mécaniquement dans une chambre de combustion par l’intermédiaire d’une vis sans fin. La vitesse de cette vis est gérée automatiquement par l’appareil en fonction de la puissance de chauffe demandée. Le feu s’allume de façon autonome par l’intermédiaire d’une bougie électrique. Un système de ventilation assure l’amenée de la quantité d’air nécessaire à la combustion. La chaleur est diffusée dans la pièce soit par convection naturelle, soit par l’intermédiaire d’une soufflerie suivant le type de poêle. L’oxygène nécessaire à la combustion est soit captée directement dans la pièce, soit à l’extérieur via un conduit dédié. L’évacuation des fumées se fait par conduit obligatoirement tubé.

Différents types de poêle à pellets 

Les appareils disponibles sur le marché sont de plus en plus nombreux et de nouveaux types apparaissent régulièrement, ce qui explique que la liste ci-dessous n’est pas exhaustive. Les poêles à pellets étaient initialement des systèmes de chauffage d’appoint, mais les constructeurs innovent constamment et proposent des appareils capables dans certaines conditions d’être l’appareil de chauffage principal d’une habitation.

  • Poêle à convection naturelle. Ce type de matériel ne dispose pas de soufflerie pour homogénéiser la répartition de la chaleur dans tout le volume à chauffer. Il doit être placé idéalement au centre de l’habitation pour une répartition optimum. Il a l’avantage d’être silencieux, puisqu’il n’y a pas de bruit de ventilateur. Il ne permettra pas de réchauffer aussi rapidement qu’un modèle équipé d’un ventilateur de soufflage.
  • Poêle à convection forcée. Ce type de matériel est équipé d’une de soufflerie qui permettra une meilleure répartition de la chaleur et qui réchauffera plus vite l’habitation au démarrage. Pas besoin pour lui d’être placé au centre de l’habitation, mais peut se révéler bruyant. Des modèles dits "canalisables" sont désormais disponibles, ils permettent de distribuer de l’air chaud dans d’autres pièces ou vers un étage.
  • Poêle hydro. Une innovation qui peut s’avérer très intéressante dans le cas d’une rénovation de maison. Le principe est sensiblement le même que pour une chaudière, la chaleur produite par la combustion des pellets dans le poêle chauffe l’eau par l’intermédiaire d’un échangeur. Le poêle est équipé d’un circulateur qui fait circuler l’eau chaude dans les radiateurs de chauffage central existants, ce qui permet de chauffer même les pièces éloignées. Il est même possible de produire l’eau chaude sanitaire en instantané ou avec un ballon tampon.
  • Poêle à accumulation. Certains constructeurs ont eu l’ingénieuse idée de rajouter des matières réfractaires dans le poêle pour accumuler la chaleur. Ces appareils sont beaucoup plus lourds et leur prix est plus élevé, mais sont plus économiques.

Les choses à savoir avant de choisir son poêle à pellets.  

En plus des différents types décrits ci-dessus, voici quelques paramètres à étudier avant de faire votre choix.

  • Le dimensionnement du poêle est très important. Il est conseillé d’effectuer au préalable un diagnostic énergétique afin de s’assurer que l’isolation est suffisante pour envisager l’installation du poêle. Ce serait une grave erreur de dire "qui peut le plus peut le moins" et de partir sur un appareil surdimensionné, car il risque de fonctionner en sous régime et une mauvaise combustion encrassera très rapidement l’appareil.
  • La capacité du réservoir à pellets doit être suffisante pour votre utilisation.
  • Le conduit d’évacuation des fumées est soumis à des normes de sécurité strictes. Il doit être réalisés en tubant un conduit existant, ou en créant un nouveau conduit extérieur double parois isolées. Dans certaines configurations la sortie ventouse (sortie horizontale sur un mur) peut être nécessaire. Dans ce cas l’appareil devra être impérativement étanche. Il en est de même dans le cas d’une habitation récente, les normes BBC (Bâtiment Basse Consommation) et la RT2012 imposent les poêles à pellets étanches. Ils ont l’avantage de puiser l’air de combustion à l’extérieure dans la double peau du conduit et de ce fait l’air est réchauffé par les fumées, ce qui augmente le rendement du poêle.
  • Le bac à cendre doit être vidé environ une fois par semaine, le foyer et la vitre régulièrement.
  • Le ramonage deux fois par an et une visite d’entretien annuelle sont obligatoires.
  • Le système de régulation fait aussi partie des critères de choix du poêle. Il existe des thermostats programmables hebdomadaires et journaliers qui permettent de paramétrer des températures jour/nuit, et aussi des plages horaires. Les appareils disposent d’un plus ou moins grand nombre d’alarmes et de sécurités. Certains modèles possèdent une télécommande à distance, d’autre sont connectés au wifi et vous pouvez les piloter et recevoir les informations relatives à leur fonctionnement sur votre smartphone. Il ne faut pas perdre de vue qu’un poêle à pellets ne fonctionnera pas en cas de coupure d’électricité.
  • D’autres options sont disponibles et pourront répondre à vos besoins spécifiques. On trouve par exemple des systèmes de chargement automatique qui alimentent le poêle en fonction du niveau dans le réservoir.

Si vous souhaitez rénover votre maison en y installant un poêle à pellets, n’hésitez pas à contacter La Maison Des Travaux Brest. Vous bénéficierez d’un accompagnement personnalisé et vous pourrez réaliser vos travaux au meilleur rapport qualité / prix. Nous mettrons à votre disposition des professionnels certifiés RGE et Qualibois, que nous avons sélectionnés pour leurs compétences, leur sérieux et la qualité de leurs prestations.